Se réapproprier sa vie : Dans la vie… “on a deux vies et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une.”
Pendant des années, j’ai sacrifié ma destinée au profit de la conformité par peur d’être différent.
Pendant des années, je me suis levé chaque matin pour un travail que je n’aimais pas et qui ruinait ma santé.
- Au final, à quoi bon avoir fait autant d’études ?
- Pour rentrer dans les normes ?
- Être le premier de ma famille à être cadre ?
Et surtout le premier à vivre l’absence de bonheur véritable.
Je pense que la confiance en soi jouait un rôle important dans cet immobilisme.
Je travaillais pour des responsables qui rentraient dans leur rôle de chefaillon et qui pesait sur mon moral en me poussant toujours un peu plus vers le burn-out.
Ces mêmes personnes qui mettent le bénéfice au détriment de l’humain.
A quoi bon agir en adéquation avec les lois de la société plutôt que ses propres décisions.
Pour un bon salaire et consommer un maximum de choses dont nous n’avons au final pas besoin et qui nous sert à nous donner l’illusion de vivre notre vie ?
J’achète donc je suis !
Quel est l’intérêt à consommer excepté se consumer et s’écarter de l’essentiel ?
Ne faut-il pas plutôt délaisser le matérialisme pour se tourner vers la compréhension profonde de soi-même, pour aspirer au vrai bonheur.
Se déconnecter de la société

Se réapproprier sa vie
Si en 2012 je me suis lancé dans mon blog, c’était pour partager ma démarche de devenir de bonne humeur, de changer de vie, et que c’était possible de se réapproprier sa vie.
Bref, contribuer aux bonheurs des autres tout ça dans le but de rester connecté à eux-mêmes, mais aussi à moi-même.
Je me suis l’espace d’un temps déconnecté de la société pour me reconnecter à ma nature profonde, en partant à l’étranger à la découverte de la réalité, voir même de ma vérité.
Tel un pèlerinage, cette vérité a été le fruit d’un cheminement intérieur qui m’a permis de me libérer de mes souffrances et des doutes qui pouvaient me hanter auparavant.
Se réapproprier sa vie
En revenant, j’ai pris la décision de ne plus remettre mon destin entre les mains d’autres personnes que moi.
Je suis devenu responsable de ma vie en cessant de faire comme la plupart des gens qui repoussent le bonheur au lendemain en le rendant inaccessible ou illusoire et qui terminent leur vie sur leur lit de mort avec des regrets.
Si l’on veut que les choses changent et que le monde s’améliore, il faut commencer par soi-même, car la solution est en nous.
Il nous faut être le changement que nous voulons voir dans ce monde.
Chacun de nous peut se réapproprier sa vie sans attendre les circonstances pour améliorer son quotidien.
Si tout le monde œuvrait à son éveil ou à son développement personnel au quotidien et ainsi à celui de l’humanité, le monde entier connaîtrait son évolution.
Dans la vie, on a deux vies !
Le changement doit naître en chacun de nous en temps et en heure, sans être une sorte de rendu obligatoire, mais en avançant à son rythme et en créant sa propre route, non en suivant une voie toute faite.
Pour chacun de nous existent de multiples routes, de multiples possibilités, celles de la transformation, de la naissance, du retour.
On dit qu’il n’y a pas de révolution sans violence.
Il convient alors de se faire violence soi-même pour faire le deuil de son ancienne vie afin de préparer son évolution.
Voilà pourquoi se réapproprier sa vie est vital !
Car comme le dit l’adage : “on a deux vies et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une.”