La peur de l’échec est selon moi l’un des symptômes directs du manque de confiance en soi. C’est presque le mal du siècle avec le mal de dos.
Cet article ne sera pas un énième billet se servant de l’exemple de l’ampoule électrique d’Edison qui a trouvé 1000 moyens de ne pas la faire fonctionner… Mais un partage de réflexion sur l’idée que “l’échec n’existe pas” ainsi qu’en fin d’article d’un recueil de pensées des lecteurs sur l’échec.
Depuis quelques années, je n’ai plus peur de l’échec. Ce n’est plus pour moi une fatalité, mais un nouveau moyen d’apprendre.
Première fois que j’ai entendu que l’échec n’existe pas, j’ai répondu ” Toi ! T’es perché !”
Plus tard, je comprends que ça n’est rien d’autre qu’un moyen d’apprendre et que c’est la perception que nous en avons qui nous fait l’interpréter comme un échec. Cette idée m’a donné des ailes, mieux qu’un Red Bull.
En y réfléchissant, vous en connaissez beaucoup des personnes qui apprennent sans se tromper ? Avez-vous grandi sans vous tromper une seule fois ? Et est-ce que vous avez appris plus qu’en réussissant ?
J’ai peur de l’échec et je manque de confiance en moi

J’ai peur de l’échec et je manque de confiance en moi : Le COMBO breaker !
Peur de l’échec et confiance en soi sont étroitement liées. Qui n’a jamais pris un grand coup à son égo à la suite d’un manque de résultats positifs ?
C’est à l’école que ça se concrétise. L’une des seules choses que l’école nous apprend sur la vie, c’est de considérer l’échec, grâce par exemple à des méthodes de profs qui ne servent à rien pédagogiquement parlant, excepté vous défoncer votre confiance en vous.
Comme : “J’ai classé les notes du meilleur au moins bon”… J’attends encore ma copie ! Ou bien des phrases du genre : : “Tout le monde a la moyenne, sauf Jordane !” MAIS À QUOI ÇA SERT !?
Comment rester épanouie et ne pas adopter des comportements d’ourson mal léché s’enfermant dans une grotte d’isolement et de démotivation ?
Vous n’avez pas eu ce job ? Votre salaire n’augmente pas ? Vous n’arrivez pas à séduire la personne de vos rêves ? Bref, c’est la débandade !? Et sur Internet, vous tentez de trouver une réponse à votre mal, en visionnant des vidéos de youtubeurs plus ou moins convaincants et soi-disant expert dans le domaine de la confiance en soi… Mouais !
Si vous ne faites que les écouter ou lire leurs conseils tout comme ce blog, vous n’arriverez à rien. Passez à l’action !
Appliquez ce que vous apprenez. Entraînez-vous à prendre du recul sur ce qui vous arrive, en vous analysant. Toute personne qui évolue, pense et agit, et se remet en question pour s’améliorer.
Surmonter sa peur de l’échec

J’ai peur de l’échec et je manque de confiance en moi : Le COMBO breaker !
Sachez que l’échec ne dure jamais, quel que soit son importance.
C’est juste un signal d’alarme qui permet des réajustements dans ce qu’on fait. Ce qui le rend difficile à vivre, c’est l’illusion de régression qu’il stimule.
Mais on sait tous que cette illusion disparaît avec le temps, à condition d’accepter son ressenti.
Car c’est sans doute cela le premier moyen de relativiser l’échec : l’accepter.
Selon vous, comment cette personne qui a raté 110 fois son code le perçoit ? Oui 110 fois, elle a 28 ans et a raté l’obtention du code plus de 100 fois. On peut se demander si elle sait comment faire pour préparer son examen du code ? N’importe qui aurait lâché l’affaire au bout de 10 fois. Elle non ! Et c’est ce que j’ai dit à un de mes amis qui a raté son permis 7 fois.
Si quelque chose ne fonctionne pas, essayez autrement ! Je lui ai conseillé de changer sa réaction à l’échec est de remettre en question les croyances qui créent ces idées sur sa signification de l’échec. Et la meilleure façon de changer ses croyances est de changer les pensées qui les façonnent.
De la peur de l’échec à l’apprentissage

J’ai peur de l’échec et je manque de confiance en moi : Le COMBO breaker !
Les psychologues et neuroscientifiques estiment que nous pensons entre 45 000 et 51 000 pensées par jour.
Si la majorité des pensées impliquent des interprétations négatives de vos faiblesses et de vos erreurs, vous limiterez votre potentiel parce que la perspective d’échec vous semblera catastrophique et impactera votre confiance en vous, et surtout en ce que vous pouvez faire.
Vous auto-alimentez ainsi les croyances qui vous maintiennent bloqués. Peur d’essayer. Ou bien peur de ce que vous pensez de vous-même si les choses ne se passent pas comme prévu.
La bonne nouvelle est que vous n’avez pas à chercher bien loin pour commencer à modifier les pensées qui vous limitent. Actuellement, il y a des millions d’autres personnes dans le monde qui pensent et ressentent quelque chose de semblable à ce que vous vivez. Face à des situations similaires. À rêver des rêves semblables. A trouver de nouvelles solutions et des façons de penser.
La prochaine fois que vous déciderez comment interpréter l’échec, envisagez certaines des réponses des lecteurs de la fan page de monbonpote à votre question.
Qu’est-ce que l’échec signifie pour vous?

J’ai peur de l’échec et je manque de confiance en moi : Le COMBO breaker !
1. La possibilité d’essayer à nouveau à travers de nouveaux yeux. (Brigitte C.)
2. Quand on n’arrive pas à faire quelque-chose, c’est une leçon, on apprend de ces erreurs comme on dit. Le véritable échec pour moi c’est de ne plus y croire et de ne plus vouloir essayer, ni se tromper. (Oriane G.)
3. L’occasion de se reprendre, différemment. (Jose B.)
4. Pour moi l’échec c’est tout simplement ne pas avoir réussi à atteindre un objectif qu’on s’était fixé. Mais je considère surtout qu’il n’y a pas vraiment d’échecs … seulement des expériences, positives ou négatives, qui aboutissent ou pas, mais qui nous apprennent des choses sur nous et sur les autres ou sur un sujet particulier, dans tous les cas ! (Angélique P.)
5. Il n’y a pas de réussite sans échec (Elodie L.)
6. L’échec signifie simplement que vous n’êtes pas encore prêt. (Sarah B.)
7. L’échec est un panneau en vous alertant sur le fait que vous avez besoin de changer de cap.(Anne-Laure B.)
8. La meilleure façon de recommencer à zéro avec de meilleurs outils et en ayant appris de nos erreurs. (Aline S.)
9. L’échec c’est de rater un objectif que l’on s’est fixé, d’en tirer la leçon mais de ne pas pouvoir l’atteindre malgré une remise en question ou des excuses… (Thalie T.)
10. Un tremplin pour une meilleure réussite (Pitchounette S.)
11. La tristesse de manquer un but. La défaite est de s’y complaire. Deux notions différentes. (Adel D.)
12. Une occasion énorme d’apprentissage. Et le temps de réévaluer et essayez à nouveau. (Michael F.)
13. L’échec, c’est d’abandonner avant d’avoir commencé. (Le reste est toujours une réussite parce que, peu importe le résultat, nous avons osé et nous avons appris quelque chose.) (Héloïse S.)
14. L’échec est seulement le succès arrondi. (Mat C.)
15. L’échec reste un moment difficile à vivre car symbolise une défaite, cependant il reste aussi salutaire pour rebondir et “évoluer”, tout dépend comment on l’intègre… cela ne dépend que de nous et nous seuls… (Véronique D.)
16. Quelque chose qui reste tapie en soi ! (Jane en éventail)
17. L’échec pour moi c’est connaitre ses limites (Sébastien J.)
18. Un échec est un succès si on en retient quelque chose (Corinne D. G.)
19. Remise en question (Myriam N.)
20. Une bonne occasion de s’améliorer. (Sacha L.)
Ce que ces réponses m’apprennent, c’est que nous ne sommes vraiment pas si différents. Nous voulons juste que nous et notre entourage soyons fiers de nous-mêmes. Nous voulons tous nous sentir libres d’essayer, de tomber, de nous relever, de réessayer, et d’apprendre à nouveau.
Ce que nous devons aussi réaliser c’est que le succès ce n’est pas d’arriver à un point d’arrivée, c’est d’accepter et apprécier où nous nous situons à chaque étape de notre vie.
Et de comprendre que le bonheur est disponible dès maintenant, et pas seulement de l’autre côté de la berge, parce que la vie amènera toujours son lot de défis. A soi de faire le choix de nager à contre-courant ou pas, en acceptant ce qui arrive. Et prendre les aspects positifs de l’échec et du progrès, et pas seulement de répéter l’histoire.
Commençons une révolution de la pensée. Tout commence par les interprétations que nous nous répétons dans nos têtes.