
Faire du ménage dans son entourage
Faire du ménage dans son entourage… et que ça brille! Vous avez remarqué que plus on prend de l’âge et moins on a d’amis? De vrais amis!
Au sens large, il y a:
– Les “bons potes” d’enfance ou de longue date : Les loyaux et fidèles au fil du temps et qui le seront toujours, même si vous ne les voyez plus autant qu’avant. C’est la famille!
– Il y a aussi des bonnes surprises comme les “bons potes” rencontrés récemment, leur loyauté et leur respect sont en période d’essai, mais ils partagent la même vision de l’amitié que vous.
– Et il y a le poison! Les faux amis, ça grouille de partout! Il y en a beaucoup trop et ça va être à vous de les démasquer! Attention donc aux commères qui vous rappellent uniquement pour éponger leur soif de curiosité sur là où vous en êtes dans votre vie… Distinguez amitiés et connaissances.
Et c’est cette dernière cible que je souhaite shooter verbalement. Vous ne vous en êtes pas encore rendu compte, mais ces personnes sont (comme les esprits) partout autour de vous, et elle vous polluent l’existence. Plutôt que d’attendre que le facteur temps se charge de faire le travail à votre place et vous démontre que ces personnes n’ont “aucunes fonctionnalités” dans votre vie, je souhaite vous faire partager une astuce qui m’a permis de m’en rendre compte et de faire du ménage autour de moi. Le but est de vous aider a identifier les personnes positives pour votre vie et de ne garder autour de vous que vos vrais bons potes.
Faire du ménage dans son entourage
Déjà: Arrêtez de faire du social avec des individus qui ne le méritent pas!
Je vais passer pour un égoïste en disant ça, mais pensez un peu à vous et (faites comme Laprune ici) évitez le gaspillage de temps et d’énergie avec des personnes qui ont des “attentes médiocres vis-à-vis d’elles-mêmes et du monde. Les individus nocifs ne méritent pas notre temps, autrement c’est du masochisme“. Ce n’est pas être violent de dire cela, c’est être pragmatique. Demandez-vous:
– Qu’est ce que m’apporte cette personne en comparaison de ce que MOI je lui apporte?
Ceux qui ont besoin de vous plus que vous n’avez besoin d’eux:
Ne passez pas votre temps à essayer de réconforter et d’aider des personnes qui dans 80% des cas lorsqu’elles iront mieux ne seront plus aussi proches avec vous, voire plus du tout. La raison est que dans leur inconscient vous êtes un point d’ancrage représenté par une sorte de pommade anti-douleur humaine. Elles reviendront à coup sûr à chaque fois qu’elles n’iront pas bien. Mais pas dans la situation inverse. A vous de mettre les distances, car beaucoup ne pensent qu’à leur bien-être. C’est valable aussi bien dans les amitiés que dans les relations sentimentales. Arrêtez d’être sado-maso en vous tirant une balle dans le pied!
Attention aussi à une sale race qui est celle des profiteurs.
Ils n’ont aucune reconnaissance à votre égard et vous lâcheront à la moindre occasion.
L’amitié c’est comme la confiance, ça se mérite. Si dans votre rapport amical, vous avez l’impression que le rapport donnant-donnant n’est pas respecté: Next!
– Les amitiés provisoires du moment:
C’est inutile de vous raconter des salades en vous disant que vous n’êtes pas doué(e) pour garder des amis. Préférez plutôt l’excuse de l’évolution et de l’incompatibilité des personnes. Car dans certains cas vous devenez amis avec quelqu’un soit par contexte, soit par intérêt, soit par opinion, ou soit par humeur. Et je vais préférer m’attarder sur cette dernière.
L’amitié par l’humeur :
Il arrive que certaines amitiés qu’on pense fraternelles ne le soient que provisoirement, le temps d’une humeur.
Un exemple récent: Nouer des liens dans la galère/détresse. Au boulot (ou ailleurs), vous vous sentez frustré(e) intellectuellement/socialement et non épanoui(e). Vous “crachez” sur vos supérieurs, et un(e) de vos collègues partage votre vision du moment. Instinctivement et naturellement des liens vont se nouer. Jusqu’ici vous pensiez que la galère professionnelle faisait de vous des frères/soeurs, jusqu’au jour où vous changez d’état d’esprit, et que vous évoluez. Vous vous rendez compte que finalement, vous aviez peu de choses en commun, mis à part cette humeur. Vous vous détachez de cette personne râleuse car elle ne correspond plus à ce que vous recherchiez. Parfois ces amitiés évoluent dans le même sens, et heureusement.
Inutile également de s’attarder sur les potes de soirées, qui quand pour une fois vous n’êtes pas dans une humeur à faire la fête vous laissent tomber comme une vieille merde et vous snobent à vie.
Débusquer ces faux-amis et faire le ménage nécessite d’avoir malgré tout quelques dons de clairvoyance afin de lire entre les lignes et de percevoir les non-dits, les messages cachés et l’hypocrisie. Les mots n’ont aucun sens, seuls les actes comptent. Pour être franc, il m’arrive encore aujourd’hui de me planter sur des amitiés. Mais la déception est moins brutale à partir du moment où l’on sait à qui et comment attribuer notre sympathie et nos efforts.
Comment faire du ménage? Il y a une technique très simple à réaliser:
Cette technique est fondée sur un filtre à émotions et la loi pareto, et inspirée d’un livre dont je vous ferai part prochainement. Il s’agit d’identifier les 20% des personnes qui sont à l’origine de 80% de votre bonheur/plaisir et vous font évoluer. Et à l’inverse, les 20% de personnes qui font émaner en vous 80% de votre frustration, énervement et regrets?
– Qu’y-a-t’il de positif dans chacune des personnes qui m’entourent?
– Quels sujets puis-je ou ne puis-je pas aborder avec untel?
– Quels sont les amis qui me prennent du temps?
– Quels sont ceux/celles qui me génèrent de la frustration, et un stress disproportionné par rapport au temps que je passe avec eux/elles?
– Que se passe-t-il si je cesse tout bonnement de fréquenter ces individus?
Le but est de réduire le temps avec les amis négatifs, et d’augmenter le temps avec les amis positifs. Ceux qui vous apportent de la joie, du plaisir, des rires, et qui vous font vous sentir bien quand vous les quittez. On passe beaucoup trop de temps dans notre vie avec des personnes qui nous polluent le quotidien par leur négativité, leurs râleries, leur procrastination, ce qui nous freine dans notre progression. Il est parfois bon pour vous de prendre un peu de distance pour pouvoir évoluer et avoir la vie que vous souhaitez, à vous de voir si couper les ponts est nécessaire.
N‘attendez pas après eux pour vivre. On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis, alors plutôt que de répéter cet adage moisi “trop bon, trop con!” à chaque déception: mieux vaut jouer cartes sur table d’entrée de jeu, vous n’aurez qu’à y gagner. Vous n’êtes pas qu’une oreille, ou un outil, donc rendez vous compte que vous existez par vous-même et pas uniquement par le regard des autres…. La route est longue avant de profiter de la vie sans culpabiliser, en sachant dire non! Alors continuez d’avancer!
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