Seconde partie de : Envie de changer de vie, le salariat m’insupporte #1. Je vous disais précédemment que des exemples de personnes ayant franchi le cap du changement de vie, passant d’une vie insatisfaisante, à une vie de satisfaction, j’en avais à la pelle ! Ne trouvez-vous pas que c’est tout de même plus agréable et gratifiant de contempler la vue du haut de la montagne, plutôt que de rêver du sommet en étant assis en bas, en regardant les autres monter ?
Les sources d’excuses pour ne pas changer de vie
– Vous-même : La plupart des excuses que vous vous trouvez pour ne pas changer de vie ne sont que de faux prétextes. Je sais de quoi je parle, je suis passé par là. Je ne sais que trop bien qu’il est plus facile de vivre avec soi-même quand on peut justifier son inaction par quelque motif extérieur.
“Oui, mais y a la crise !“
– Contexte économique : Ça fait 5 ans que c’est la crise ! Le monde entier vous trouvera toujours des arguments (excuses ?) pour jouer sur vos peurs et vous mettre dans une boîte à sardine, vous faisant baigner dans l’huile plutôt que vous épanouir dans la mer. Ce n’est jamais le bon moment pour changer de vie, c’est comme pour les enfants, et on en fait quand même. C’est pourtant en période de crise que naissent les révolutions. Prenez l’exemple de Microsoft et Apple qui ont vu le jour entre deux crises pétrolières, inutile de parler de leur réussite. Tout contexte de crise donne naissance à de nouvelles idées. Et même après, personne au monde ne vous fera le reproche d’avoir pris votre courage à deux mains pour vous lancer.
– Entourage : Il y en a toujours qui vous décourageront d’entreprendre ce que vous voulez faire, alors qu’ils n’ont eux-mêmes jamais créé leurs propres conditions. À quoi cela sert-il de chercher l’approbation de ceux qui n’ont rien fait, si vous êtes déterminés à donner le meilleur de vous même pour donner un autre tournant à votre vie ? Car ils auront toujours les bons arguments à l’immobilisme pour vous garder au même niveau qu’eux.
Beaucoup d’entre nous ne sont pas satisfaits de leur vie professionnelle, excepté ceux qui sont pépères au taf et qui n’éprouvent pas le besoin de changer de vie (je ne parle pas des épanouis). Pour ceux et celles qui aspirent à autre chose et dont la hiérarchie n’est pas capable de le considérer ou d’apporter ce qu’ils souhaitent, il faut parfois lever l’ancre et mettre les voiles vers une autre terre, même s’il faut braver marrées et tempêtes avant d’arriver vers le Nouveau Monde. Votre entreprise, elle, ne se privera pas pour mettre à l’eau ceux et celles dont elle n’aura plus besoin, alors ne culpabilisez pas d’anticiper et d’aller à la quête de ce qui vous donne envie !
Les croyances et l’échec
Changer de vie fait peur. C’est la peur de l’échec qui prédomine. Mais l’échec fait partie des croyances. Les croyances ce sont vos convictions (les mecs ils sont tous nuls), vos vérités (les mecs que je connais sont nuls), les conclusions que vous tirez (je n’ai jamais de chance en amour) et les décisions que vous avez prises (je me ferme à l’amour) suite à des vécus difficiles que vous étiez incapables de gérer vu votre jeune âge.
Nos croyances constituent les fondations sur lesquelles nous basons notre vie et déterminent la perception que nous avons du monde qui nous entoure. La croyance populaire est de considérer l’échec comme une fatalité ou une honte sociale. On n’est pas au Japon, on ne va pas y laisser un bras en caution si ça ne se passe pas comme on le souhaite (au pire ça repousse non ?). Déjà focalisez-vous sur la réussite au lieu de votre peur de l’échec ? Et puis vous n’allez pas mourir si vous échouez.

Envie de changer de vie, le salariat me saoule !
En acceptant la peur de l’échec, on se donne l’illusion de se créer une carapace, une bulle de surprotection, mais qui peut entraîner une fragilité plus grande. Et si le système éducatif dans son ensemble nous apprenait plutôt à considérer et à accepter l’échec ? On entreprendrait peut-être plus de choses positives ? Et on ne ferait pas concurrence avec le Japon concernant la perception de l’échec. Mais aussi, nos parents veulent souvent que nous soyons le chêne et non le roseau, nous avons majoritairement été tous éduqués ainsi.
La peur de l’échec, mais l’échec n’existe pas
Tout dépend de l’apprentissage que vous en sortez de cet échec. Si l’échec vous apprend quelque chose, vous n’êtes pas vraiment perdant. À vrai dire l’échec est formateur, si vous le comprenez, l’assimilez et surtout le corrigez. Ça serait absurde d’abandonner votre action, car vous n’êtes pas satisfaits des premiers résultats, alors que ça montre que vous êtes capable d’atteindre l’étape suivante.

Envie de changer de vie, le salariat me saoule !
N’abandonnez jamais, car vous risqueriez de vous arrêter avant l’atteinte de votre objectif. Estimez-vous toujours apte quitte à mettre les bouchées doubles pour réussir ce que vous voulez vraiment. Comme dit Marie May “admettez l’idée que vous ne pouvez être « bons » que dans ce qui vous fera du bien et qui vous « correspondra ».”
On a tous en chacun de nous du talent, des connaissances et des compétences qui en persévérant peuvent être utilisés dans le sens de la réussite et non de l’abandon. Car abandonner c’est échouer.

Envie de changer de vie, le salariat me saoule !
Les gens heureux gagnent davantage
Je m’étais laissé un an pour changer de vie, j’ai trouvé mon rythme de croisière, appris pendant cette année, et j’ai remporté ce pari en réussissant à être optimiste et à me maintenir de bonne humeur.
Je suis persuadé que ce sont ces raisons qui m’ont permis d’atteindre cet objectif. En remettant par hasard ma truffe dans le deuxième article de MonBonPote rédigé il y a un an.
J’y ai retrouvé les résultats d’une étude qui disait ceci :
“Une humeur positive amène une amélioration des efforts pour atteindre un bien-être futur, encourage une pensée plus large et plus flexible et augmente l’ouverture à l’information…”
“Ceux qui sont dans un état d’esprit positif adoptent des buts d’un ordre supérieur et travaillent plus fort pour les atteindre…”
Ma mémoire de poisson rouge m’avait fait oublier ce passage, mais pas mon inconscient.
Et je crois qu’on sera tous d’accord si vous me suivez depuis suffisamment longtemps pour dire que je l’ai lu, testé, vérifié et approuvé cette hypothèse.
La clé pour changer de vie et la solution à toute insatisfaction sont d’investir en vous-même, car personne ne le fera à votre place.
Je peux vous garantir que ceux qui réussissent à atteindre leurs objectifs ne sont pas nécessairement ceux qui ont le plus de talents. Et j’en suis la preuve vivante, je suis aujourd’hui coach reconversion professionnelle. Comme quoi tout arrive à point à qui sait attendre ! 😉
Première partie ici