
Déprime en été. Vivement la fin de l’été
Salutations distinguées jeune (ou moins jeune) internaute. Savais-tu que l’on pouvait aussi déprimer en été ? Car si c’est l’été dans les maillots pour certains, c’est le moral dans les chaussettes pour d’autres. Déprimer en hiver, c’est classique, ça a déjà été fait, mais déprimer en été, ça a comme un goût d’exotisme, donnant à la dépression un petit côté tropical. Non ne souriez pas, car voyez-vous, l’été peut-être synonyme de nervosité, de mélancolie et de mauvais souvenirs pour l’être humain.
Là, où la dépression hivernale le plonge dans un état végétal, le faisant gonfler comme un lamantin par la prise de poids, et lui donnant envie d’hiberner, sa “cousine estivale” elle, le rend plus nerveux, et paresseux, lui coupant l’appétit et le sommeil. Selon la science, c’est l’intensité lumineuse qui en serait la cause. Donc, la source n’est pas forcément psychologique, mais aussi hormonale.

Déprime en été. Vivement la fin de l’été
Mais, cette période peut aussi renvoyer à une tragédie infantile vécue: l’ennui estival! Qui n’a jamais, étant môme, vécu ses plus grands drames sociaux à cette période de l’année ? Avec l’âge, quelques-uns continuent d’assimiler ce moment de l’année à leur traversée du désert social d’enfant abandonné par leurs (anciens) amis partis en vacances.
“L’ennui est le malheur des gens heureux.” Horace Walpole
Déprime en été. Vivement la fin de l’été
L’été c’est aussi : l’arrêt des activités en club, les villes et les commerces vides, les volets fermés en plein jour, la prise de conscience qu’on a des bourrelets permanents… Le cafard ! Mais ce qui est surtout déprimant, c’est la perte de repères plus que le sentiment de vide. Et, regarder la TV est le meilleur moyen d’accentuer cette dépression. Il n’y a qu’à voir la qualité du savoureux programme TV d’été (Arabesque, Une femme d’honneur, Alerte Cobra…). Dégueulasse ! Autant vivre sans télévision, ça sera préférable !
Mais rassurez-vous, chers “tvphiles lobotomisés” qui ne profitez pas de la plage, cette année vous êtes moins seuls. Cet été, un français sur deux ne part pas en vacances, il y a 10/15 ans c’était 3 français sur 10. Voyez le bon côté des choses vous avez gagné deux potes en plus, et puis les habitudes de vacances ont changés, on ne part plus qu’en Juillet ou en Août, “so what” ?
Donc, si le reste de l’année vous organisez votre temps en fonction des programmes TV, il est temps de dévisser son fessier du canap et de profiter réellement de l’été. La vie existe pour qu’on la savoure. Vivre c’est apprendre et aider les autres, je ne vois pas d’autres raisons à l’existence excepté l’amour. On commence à s’ennuyer à partir du moment que l’on n’apprend plus rien de nos vies et qu’on se sent inutile. Que ça soit au travail, à l’école, dans notre quotidien.
Et la Pédagogie Positive, c’est toute l’année.

Déprime en été. Vivement la fin de l’été
Comment traiter naturellement la déprime en été ?
Bon, tout ça c’est bien, mais comment traiter la “dépression estivale” ? Plutôt que sortir les grands moyens comme anti-dépresseurs, qui ne feront que masquer vos symptômes en maquillant la réalité et d’avoir l’illusion que tout va bien, préférez des traitements plus sains tel que: la sophrologie, la méditation, les exercices de respiration…
– Il y a aussi les huiles : Argan ou sésame pour des massages, et pour un parcours d’aromathérapie, que vous pouvez repérer dans les pays où les huiles s’utilisent plus.
– La modification de votre alimentation, car certains aliments agissent sur votre humeur.
Mais par-dessus tout, il y a peut-être aussi de la nostalgie non résolue dans votre “dépression”. Car certes, il faut vous occuper, mais ça ne doit surtout pas vous dispenser de comprendre ce qui se cache derrière ce malaise. Sinon c’est mettre un sparadrap sur une jambe cassée…
Il y a quelques années, j’ai sombré dans une dépression en plein été suite à de grosses complications de santé.
Et, un jour j’ai lu, qu’il fallait augmenter sa consommation de vitamine D, et consommer du Millerpertuis. “Mais qu’est ce que c’est que cette matière ?” me diriez-vous. C’est une plante dont l’efficacité est reconnue contre les états dépressifs (Ne pas cumuler deux traitements !). J’avale pas n’importe quoi non plus, donc j’ai demandé l’avis de mon médecin. Il n’était pas contre mais il y a 1 % de chance d’avoir des troubles gastriques. Mieux vaut prévoir, au cas où je tombais sur le 1% (ça aurait été pas de bol). Mon corps l’a parfaitement toléré, et ça m’a permis de me dégager de cette couche de dépression qui enrober mon cerveau, pour me concentrer sur l’élaboration d’un programme antidépresseurs:
– Petit dej hyperpotéiné, 30 min après mon réveil puis aller marcher 10 à 15 min avec une petite balle (Tennis ou autre). Cette habitude vaut mieux qu’un rail de Prozac.

Déprime en été. Vivement la fin de l’été
– En supprimant, la viande et le lait de mon alimentation, et aussi l’alcool, thé, café et tout autre excitant.
– En préférant les aliments antidépresseurs comme les épinards, la banane, le poulet, les noix, etc
– En favorisant les omégas 3, (sardines, saumons, etc)
– En passant 3 minutes/jour à la respiration avant chaque séance de sport de 30 min.
– En respectant mon rythme de sommeil à 9H/nuit couché avant minuit (très important)
– En développant mon esprit positif par des livres sur le même thème.
– En m’interdisant de ne pas sortir et de ne pas voir mes ami(e)s.
Et arrivé au mois de septembre ? Je pétais le feu !!! Surtout à l’idée de m’être prouvé que j’étais capable de m’en sortir seul, car c’était plus hormonal que psychologique (70/30): trop de lumière, de dopamine. Trop de stress. Difficulté à dormir car la dopamine inhibe la sérotonine, trop de stress encore et cercle vicieux ! rhooo et on fait l’inverse en hiver (trop de sérotonine et pas assez de dopamine).
Prévenez tout signe de coup de blues, surtout ne confondez pas ennui et tristesse. Et n’oubliez pas que les émotions sont notre baromètre, et sont là pour nous avertir. Les ignorer, ou les renier ne fait que repousser le problème à plus tard, car ne pas écouter sa souffrance aujourd’hui, c’est souffrir encore plus le lendemain. Et puis le plus important n’est pas de ne jamais tomber, mais de toujours se relever. Signé Rocky.