#18 – De Paris à Rio… via Montréal (part 2)
de Montréal à Rio

#18 – De Paris à Rio… via Montréal (part 2)

de Montréal à Rio

de Montréal à Rio

Ça y est je quitte Montréal pour m’envoler à Rio. J’arrive au Brésil avec une certaine appréhension. Je ne parle pas la langue, et la majorité des brésiliens ne parlent pas anglais, je vais me découvrir des talents de mime. Impossible de ne pas repenser aux reportages vus sur ce pays (violence, sexe, drogue), en fait je me rends compte que toutes nos représentations sont construites par la TV, ça tombe bien, je suis ici pour me faire ma propre opinion, et par dessus-tout je suis ici pour comprendre d’où vient cette réputation des brésiliens d’être toujours de bonne humeur… et de m’en inspirer. Le plus beau du voyage résidera en grande partie des magnifiques paysages, et rencontres totalement inattendues et surréalistes que j’ai eu la chance de faire, et que je vais vous partager.

Avant de commencer, je vous renvoie au début de la première partie de mon voyage ici, dans lequel j’explique les raisons qui ont fait de mon voyage une parfaite expérience de vie.

L’épisode de ma vie à Rio, m’a appris que ma bonne étoile était bien active.  Comme je l’ai dit auparavant, j’ai toujours été aux bons endroits, aux bons moments, avec les bonnes personnes. Et surtout, ça m’a permis de porter un regard tout autre sur notre pays, le français et sa mentalité.

– L’avant Brésil

Ça avait pourtant mal commencé. 15h05 Je quitte Montréal pour son aéroport. Vol prévu à 18h06.

Arrivé à l’aéroport, premier quart d’heure d’une longue série de moments de stress. J’apprends qu’il me faut un VISA, “C’est nouveau? Mais même pour une escale aux Etats-Unis?”, l’idiot! Et oui Jordane! Il en faut un pour fouler le sol américain. C’est donc 30 minutes à remplir un formulaire en ligne à 14€ pour répondre que je ne prévois pas de faire d’attentat et que je ne fais partie d’aucun mouvement terroriste, un moyen très efficace pour débusquer les terroristes!

L’enregistrement terminé, une longue file d’attente pour le détecteur de métaux m’attend. Quelle heure? 16h50! Ça va je suis “large”! 5 contrôles plus tard, et quelques gouttes de sueur de stress, il est maintenant 18h06. Il est possible que je rate mon vol. Je cours comme un lapin jusqu’à la porte de l’embarquement qui était forcément à l’autre bout de l’aéroport. Je souffrais depuis deux jours d’un lumbago. Mon corps m’a fait crédit de mon mal de dos le temps de la course. Tel un film, pendant mon sprint de 500m j’entendais “Dernière annonce pour le vol n° blablabla pour Atlanta”. J’arriiiive! Arrivé sans souffle à la porte, je monte dans l’avion. Tous les voyageurs me regardaient les sourcils froncés. “Salut! On m’attendait?!!!

Au total, j’ai 17h de vol… et d’horreur. 21h30, je suis dans le dernier avion, encore 14h. Je suis assis à côté d’une famille, dont le plus petit môme braille à intervalles réguliers histoire d’empêcher tout le monde de dormir. Je ferme un oeil, il gémit, je referme l’oeil, il gémit encore… juste le temps qu’il faut pour me réveiller (5 secondes), on aurait dit un bébé avec un syndrome de la tourette. Son gémissement est vraiment bizarre comme un vomissement d’une chèvre sur 5 secondes… Le pauvre bambin! 10H! Arrivé ENFIN à Rio, le visage qui coule de fatigue. Je suis au tapis des valises. Tout le monde récupère la sienne, sauf qui? Sauf bibi!  Mais aucune importance, rien à faire de toute façon je suis au Brésil. Un short, des Havaianas, un t-shirt, et emballé c’est pesé!

Si je prends le temps de raconter tout ça, c’est pour mettre en avant mon état d’esprit. J’aurais très bien pu stresserrâler, être de mauvaise humeur, me dire que ça n’arrive qu’à moi, que je n’ai pas de chance, faire le “Troll” ou mon “fucking French” (pléonasme?), etc…. Je n’ai rien laissé m’atteindre, car j’étais conscient d’avoir la chance d’être en vacances, dans un pays lointain, et çà… ça n’est pas donné à tout le monde. A ce propos, lorsque vous êtes en voyage, ne comptez pas retrouver votre confort, (c’est pas évident pour tout le monde). Si vous ne vous adaptez pas, et que vous n’acceptez pas les aléas du voyage, vous ne profiterez pas pleinement, vous ne ferez que le polluer par les côtés négatifs que vous vous créerez. Autant rester dans votre canapé devant Drucker! Peu importe ce qui pouvait m’arriver, je me suis interdit toute attitude négative.

Je continue donc mon périple à Rio

– La ville

J’y étais à la fin de l’hiver, au début du printemps. Le Brésil fait partie de l’hémisphère sud, quand c’est l’été pour nous, c’est l’hiver austral chez eux. Et un hiver à 25/28°C de moyenne, c’est avec plaisir! Comme Montréal, toutes les rues sont vertes, peuplées d’immenses arbres ressemblant à des baobabs, c’est la “jungle urbaine”. La ville est entourée de montagnes, et on y voit Corcovado, (la montagne du Christ) de partout.

Corcovado vu du quartier de Botafogo

Corcovado vu du quartier de Botafogo

 

Corcovado vu du quartier du jardin botanique

Corcovado vu du quartier du jardin botanique

Rio est à la base une très grande ville, répartie en plusieurs zones. Le centre, et les zones sud, nord et ouest. Il y a les transports classiques pour se déplacer, j’ai cependant préféré le bus pour voir le paysage, plutôt que le métro (comptez plus ou moins 1€ l’aller de bus et 1€50 le métro). Si vous aimez la vitesse et être balancé comme un pantin dans tous les sens, le bus vous donnera plus de sensations fortes qu’une attraction. Au niveau des taxis, le prix d’une course n’est pas excessif. Ne parlant pas la langue, j’ai malgré tout minimisé les déplacements en taxi, ils m’auraient fait des prix de touristes. Il y a un train de banlieue, mais je ne le conseille pas, la gare est à éviter excepté si vous êtes vraiment nombreux à le prendre.

Il n'y a pas de fraudes dans les bus

Il n’y a pas de fraudes dans les bus

Le métro de Rio: Un air de déjà vu...

Le métro de Rio: Un air de déjà vu…

La ville est plutôt propre, à titre d’exemple, (qui n’en est peut être pas un de grande qualité) les rues ne sentent pas, et personne n’urine dans la rue, ça ne plaisante pas sur ce point. Si quelqu’un est pris, il s’expose à une grosse amende un peu démesurée pour un Français (Quand je repense à la parisienne qui urinait devant moi dans la rue en fin de soirée…). La mer entoure quasiment la ville, Copacabana et Ipanema sont les principales plages. La première est plus populaire, plus animée et vivante. La deuxième, Ipanema qui se situe dans le quartier chic, est plus calme, et toute la population aisée s’y pavane. Le sable blanc des plages, et le rayonnement du soleil accentue l’effet paradisiaque. Pour info, à cette époque de l’année, l’eau y est monstrueusement froide (Ne jamais courir de joie comme un chien dans l’eau). Le dimanche, c’est toute l’avenue qui longe Copacabana qui est fermée. Je me baladais au milieu des promeneurs, cyclistes longboardeurs (skateurs), roller, j’y ai aussi croisé les fous de sport qui font de la muscu sur la plage, ou des surfeurs, etc…

Une rue classique de Rio

Une rue classique de Rio

Copacabana

Copacabana

Une autre vue de Copacabana

Une autre vue de Copacabana

Ipanema

Ipanema

Un dimanche à Copacabana

Un dimanche à Copacabana

De la plage de Copacabana est visible Pão de Açúca, (le Pain de sucre). C’est un pic rocheux d’environ 400 mètres situé en bout de Rio, faisant face (au loin) à Corcovado, et qui est la plus belle vue panoramique de la ville. J’y suis monté à pied en 45 minutes (en tongs), avant de rejoindre le deuxième téléphérique qui emmène au pain de sucre. J’ai économisé une dizaine d’euros (non négligeable). Aussi, vous serez dans la forêt où vous aurez la chance de rencontrer des habitants plutôt sympathiques.

Rio vu du pain de sucre

Rio vu du pain de sucre, et Corcovado au loin à droite

L'un des aéroports de Rio vu du pain de sucre

L’un des aéroports de Rio vu du pain de sucre

Copacabana vu du pain de sucre

Copacabana vu du pain de sucre

Un des habitants de la jungle

Un des habitants de la jungle

Un autre des habitants de la jungle

Un autre des habitants de la jungle

Le jardin botanique situé au pied de la colline de Corcovado, vous fera découvrir  de nombreuses espèces de plantes, et d’animaux (non identifiés). Se trouve aussi un bâtiment de l’époque coloniale qui sert d’école des arts quand il n’est pas utilisé pour le clip de Snoop Dogg. Monter sur la montagne du christ (Corcovado) avec le train revient à environ 25€. Monter Corcovado à pied (toujours en tongs) “revient à” environ 2h30 (et plusieurs calories brûlées), mais une fois en haut la vue mérite amplement les 2h30 de marche sur les mains. On y voit le lagon Rodrigo d’un côté et la baie de Guanabara de l’autre. Sinon il y a aussi l’accès par route, via des minibus.

Le jardin botanique

Le jardin botanique

L'école des arts du jardin botanique

L’école des arts du jardin botanique (vue de l’extérieur)

L'école des arts du jardin botanique (vue de l'intérieur)

L’école des arts du jardin botanique (vue de l’intérieur) derrière Corcovado

Fruits non identifiés

Fruits non identifiés : Jack fruit?

C'est parti pour 2h30 de marche sur les mains!

C’est parti pour 2h30 de marche sur les mains!

Il m'arrivait pendant "l'escalade" de tomber sur de magnifiques coins de nature

Il m’arrivait pendant “l’escalade” de tomber sur de magnifiques coins de nature

Mes havaianas"of death" qui sont dorénavant baptisées

Mes havaianas”of death” qui sont dorénavant baptisées

La piste de xapatan ou fort boyard... Je disais vrai en parlant d'escalade

La piste de xapatan ou fort boyard… Je disais vrai en parlant d’escalade

Les rails du train qui enmènent au sommet

Les rails du train qui enmènent au sommet

Le train musical

Le train musical

Un homme savourant son exploit de 2h30 à grimper la montagne ... en tongs (ne pas reproduire)

Un homme savourant son exploit de 2h30 à grimper la montagne … en tongs (ne pas reproduire)

Le pain de sucre vu de Corcovado

Le pain de sucre vu de Corcovado

Le lagon Rodrigo vu de Corcovado

Le lagon Rodrigo vu de Corcovado

La baie de Rio vu de Corcovado

La baie de Rio vu de Corcovado

Vue d’en haut, j’y ai remarqué le nombre considérable de favelas. Ce qui est surprenant c’est qu’elles sont collées aux quartiers résidentiels où se mélangent les deux populations. C’est aussi le cas dans le centre-ville.

Les favelas: Justement, je m’y suis aventuré, et ce n’est plus aussi dangereux que ça l’était avant. Un habitant affirmait que ça n’était pas possible de faire ce que j’ai fait il y a de ça quelques mois. Certes, il y a toujours un risque, j’étais peut être inconscient de prendre des photos à l’intérieur, mais j’ai au moins visité un lieu  que peu de personne visite. Je me suis baladé dans la favela de Santa Martha, là où Michael Jackson à réalisé son clip “They don’t care about us“. Un habitant expliquait que lors de la période de tournage Michael Jackson allait à la rencontre de chacun des habitants en sonnant à chaque porte. C’est un quartier très pauvre mais qui tend à s‘améliorer, grâce au ménage que la police/armée fait pour la coupe du monde de Football. Ce n’est pas la première fois que je vois la misère, mais cette fois-ci j’ai été marqué des sourires des habitants qui nous (mes compagnons rencontrés et moi-même) parlaient et qui avait l’air d’être heureux de nous voir.

La route qui mène à l'entrée des favelas

La route qui mène à l’entrée de la favela

L'entrée des favelas

L’entrée de la favela

A l'intérieur des favelas

A l’intérieur de la favela

Le mur d'une école de boxe gratuite pour les habitants

Le mur d’une école de boxe gratuite pour les habitants

L'hommage à Michael Jackson 1

L’hommage à Michael Jackson 1

L'hommage à Michael Jackson 2

L’hommage à Michael Jackson 2 (Pas très ressemblant…)

Rio vu du haut des favelas

Rio vu du haut de la favela

Les nombreux chats peuplant la favelas

Les nombreux chats peuplant la favela

La misère se ressent aussi à la vue des animaux

La misère se ressent aussi à la vue des animaux

Le terrain de foot de la favelas

Le terrain de foot de la favela

Le centre-ville est le quartier d’affaires, on y retrouve toutes les grandes sociétés. Les travailleurs et la population pauvre s’y côtoient naturellement. Pas loin se trouve le quartier d’Uruguaiana qui est l’équivalent d’un souk brésilien.

Uruguaiana : le souk brésilien

Uruguaiana : le souk brésilien

Le quartier d'affaires

Le quartier d’affaires

Il y a de nombreux parcs, dont un près d’Uruguaiana où vivent les plus gros rongeurs du monde, les capybaras (du moins une espère voisine). Ça a une tête de souris sur un corps de chien, ils vivent en liberté et en harmonie avec les chats et d’autres habitants du parc. En gros, il y a beaucoup de choses à voir à Rio. La dizaine de jours que j’y ai passé ne m’ont malheureusement pas permis de tout faire.

Une espèce de capybara

Une espèce de capybara qui pose

Les capybaras et les chats

Les capybaras et les chats

Mon bourreau : une fourmie

Mon bourreau : une fourmie

– La culture

Rio est une ville active. La journée tout le monde travaille, les rues sont presque vides. C’en est tout autre, à la sortie des bureaux le midi, où beaucoup vont à la plage. En fin d’après-midi, les rues se remplissent de travailleurs s’empressant d’enfiler leurs tenues de sport. Comme les québécois, le sport tient une place prépondérante dans la vie des brésilien(e)s (si ça pouvait aussi être le cas en France). Paradoxalement, ils ont aussi la culture de la malbouffe, il y a beaucoup de personnes en surpoids (mais ça c’est un autre sujet, j’y reviendrai).

Je n’apprendrai rien à personne si je dis qu’ils ont la culture Foot. Autant vous dire que les jours de match, les immenses terrasses de bar qui le diffusent sont prises d’assaut. Ils se réunissent tous par groupes de 10 pour partager ce moment entre amis, hommes comme femmes. J’ai remarqué que les femmes sont entre elles autour d’une table pour discuter et profiter de l’ambiance, alors qu’à côté leurs hommes ou potes ont les yeux rivés sur le match (vous me direz, rien de bien différent avec la France).

Une terrasse pendant un match

Une terrasse pendant un match

Côté culturel, la ville possède une trentaine de musées. En revanche en termes d’expositions à visiter, j’ai remarqué que c’était plus simple de trouver des salles de sport, ou des écoles de samba et de musique. En cherchant le musée des indiens (qui était déjà fermé à l’arrivée), je me suis retrouvé à assister au cours d’un ancien champion mondial de Muay Thai qui nous a gentiment invité à y participer (Surtout parce qu’il me voyait regarder d’un œil curieux de l’exterieur). Même leurs cours de sport sont ambiancés et rythmés par la musique. J’ai fait plusieurs années de sport de combat, je me suis toujours dit que ça manquait cruellement de musique. Eux, en mettent dans tout ce qu’ils font.

Cours de Muay Thai

Cours de Muay Thai

– Les sorties

Ils ont un peu moins la culture de la sortie en semaine. Mais, le week-end, quand ils font la fête c’est la “révolution“. Le quartier par excellence pour faire la fête est le quartier de “Lapa”. Boites de nuit, pubs, salles de concert, toutes ces sorties sont réunies au même endroit. Toute l’avenue principale du quartier y est fermée pour la soirée. Des scènes de concert y sont montées à l’occasion, des stands de nourriture et boissons sont placés tout autour, des groupes de plusieurs personnes se rejoignent pour célébrer le week-end, des groupes de percussionnistes (Batucada) envahissent chaque coin de rue de leurs rythmes entraînants, la musique sort de tous les bars dansants, c’est la VRAIE FÊTE au sens premier du terme.

Le quartier de Lapa

Le quartier de Lapa

Le quartier de Lapa

Le quartier de Lapa

Les percus du quartier de Lapa

Les percus du quartier de Lapa

Pour vous donner un ordre d’idée, c’est l’équivalent de notre fête de la musique, sauf que chez eux c’est tous les week-end, et niveau ambiance, c’est un autre monde. Les soirées brésiliennes sont chaudes et agitées, tout le monde se parle, se prend dans les bras, rigole, boit, et gare à ceux qui sont trop éméchés dans la rue, personne n’est à l’abri d’un pickpocket (Pour donner une idée, il y a autant de chances d’être victime de vol que dans certains coins de France ou d’Espagne).

Les boites de nuit : La population y est très variée, toutes les tranches d’âges se mélangent. Il arrive régulièrement que des groupes de musiciens remplacent les platines. Le prix de l’entrée n’est pas excessif comptez moins d’une dizaine d’euros. En moyenne 3€ les consos, par exemple pour une VRAIE caïpirinha. Par contre ce qu’il s’y passe à l’intérieur… c’est au-delà du réel. “Ne réglez pas votre téléviseur…” On se croirait dans une dimension peuplée de nounours en pleine orgie de câlins et de bisous (ok j’extrapole un peu! mais c’est pas si éloigné de la réalité)… Ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère, surtout les femmes. Quand un homme leur plaît, il n’a qu’à bien se tenir… “à la rambarde”. Elles le prennent dans leurs bras, il arrive même qu’elles le tirent des bras d’une autre. J’ai vu un homme se faire tirer par deux filles des deux côtés comme un jouet par deux gamines, c’était surréaliste et drôle. Tout le monde les regardait. Et la gagnante a finit par enbouché son trophée. Bref, tout le monde se serre dans les bras, tout le monde est content et heureux de vivre, “c’est la fête”!

Soirée dans un quartier Saens Pena

Soirée dans un quartier Saens Pena

Les pubs/bars dansants: L’ambiance y est très conviviale, on a l’impression d’être chez un ami, ça danse dans tous les coins, même dans les toilettes. La ville compte un grand nombre de bars à terrasses ouvertes où l’on rentre pour environ 4€. Ce sont des bars où des groupes de musiciens enivrent l’ambiance de musique traditionnelle brésilienne. Il y règne une atmosphère agréable qui donne envie de “guincher” (Pour info: ancien terme utilisé pour dire “danser”). J’y ai rencontré une figure emblématique de la musique brésilienne, une vieille femme qui parlait très bien Français et dont je n’ai malheureusement pas compris le nom. What a shame!

Le bar dansant "beco de rato"

Le bar dansant “beco de rato”

Les musiciens

Les musiciens

Les sourires de la soirée

Les sourires de la soirée

Les concerts: Ils ont comme les québécois une culture concert très développée, qui ne se limite pas uniquement à une salle de concert. La rue, les bars, la plage, tout sert de scène aux musiciens. C’est une ville très chantante, mais ce n’est pas la plus musicale à ce qu’il paraît.

Concert sur la plage d'Ipanema

Concert sur la plage d’Ipanema

Malgré tout, j’avais l’impression d’être dans un film, partout où j’allais une musique me suivait, rythmant chaque moment de mon voyage. Je me surprenais à rythmer ma cadence de marche au tempo de la musique que j’entendais dans la rue, à rythmer ma voix sur une chanson qui passait au supermarché quand je parlais à la caissière…, toute leur vie est bercée par la musique.

 

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