Ces français expatriés heureux d’avoir quitté la France et qui ne veulent plus y retourner !
Ces français expatriés heureux d'avoir quitté la france

Ces français expatriés heureux d’avoir quitté la France et qui ne veulent plus y retourner !

“Sarko a dit : “la France, tu l’aimes ou tu la quittes”, bien moi j’ai fait CIAO les gars ! J’ai pas hésité, je l’ai quitté direct !”

C’est ce que m’a avoué ce chef de restaurant avec qui je discutais tandis que je faisais bonne figure, car la sauce spicy ultra piquante de sa cuisine m’arrachait le nez et la gorge !

“Je ne retournerais pas dans ce pays de sauvage ! Ici je suis bien, ça fait 6 ans que je suis là ! J’ai ma petite vie de famille, mon restaurant… En France, je n’aurais peut-être jamais eu tout ça, et si c’était le cas, à quel prix ? Ici, il y a la mentalité américaine, tu as un projet ? On t’aide, on y croit avec toi… En France, on te regarde de haut, ça aurait été la misère avec les papiers et les charges!” (Mais non, moi j’ai juste mis 3 mois à galérer niveau administratif pour avoir les bonnes infos lors de ma création d’entreprise. VIVA LOS FONCTIONNARIOS !)

Nombreux sont les Français expatriés (exilés ?) que j’ai rencontré au Québec qui se sont bien adaptés et qui m’ont avoué ne plus vouloir retourner en France, ni maintenant, ni plus tard. Un peu normal, selon moi. Le “québechis” c’est comme une version améliorée de la France (pour ne pas dire évoluée), sans le “j’m’en-bats-les-couillisme” générale.

J’imagine déjà ceux qui se disent détenir la vérité et être réalistes dire :

“On parle toujours de ceux qui réussissent et jamais des autres…”,

ou

“C’est comme ça qu’ils remercient la France ? Ils vont vivre ailleurs, après tout ce que la France a fait pour eux, et blablabla…”, etc.

Ces français expatriés heureux d'avoir quitté la France et qui ne veulent plus y retourner ! Interview expatriés, interview voyageur, voyager seul, voyager en solo, partir à l'étranger, vivre ailleurs

Ces français expatriés heureux d’avoir quitté la France et qui ne veulent plus y retourner !

Hmmm j’hésite entre la jalousie/l’envie ou appeler un ami Jean-Pierre.

Tout le monde ne recherche pas la même chose dans la vie, et cela, peu importe le pays où vous vous trouvez.

Que cela soit au Canada, aux États-Unis, au Japon, au Vietnam, au Brésil, en Allemagne, et même en Ukraine, j’ai en voyageant seul rencontré des Français expatriés heureux de s’y trouver. Tous m’ont affirmé qu’ils ne reviendront pour rien au monde en France (bon, excepté l’Ukraine ! Et encore, ça le saoule !)

Oui, il y a bien sûr des Français qui reviennent en France… Seulement, pour combien de temps ? Et est-ce que ceux qui reviennent sont contents d’y retourner… et si oui… jusqu’à quand ? Jusqu’à ce qu’ils décident de repartir ?

  • Sont-ils revenus par dépit ou par envie ?
  • Ont-ils eu la volonté de s’adapter ou ont-ils eu le mal du pays durant toute leur expérience ?
  • Avaient-ils des objectifs bien précis ou étaient-ils flous sur leurs intentions et leurs projets ?
  • Combien d’entre eux ont planifié correctement leur expatriation et se sont montrés flexibles dans les moments difficiles ?

Le mythe du “FUCKING FRENCH” à l’étranger

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Ces français expatriés heureux d’avoir quitté la France et qui ne veulent plus y retourner !

J’ai, un jour, rencontré une Française expatriée qui était heureuse de rentrer. Elle m’a inspiré l’article du “mythe du Français à l’étranger“. Elle m’a avoué qu’elle considérait les Québécois comme une sous-race. (Fucking French style dans toute sa splendeur !) La raison est : qu’elle les trouvait incultes.

Effectivement, comment se fait-il qu’un peuple qui parle la même langue que nous, n’ait pas connu les mêmes films, livres, musiques ou le club Dorothée ?

“Nan, mais allô quoi, tu connais pas les chtis à L.A., le verlan et Maître gims ? Tu sers à rien, Bolosse !” (Au passage, si un autre pays veut de Nabila, ça serait sympa pour nous !)

Franchement les Québécois, vous ne faites aucun effort !

Trêve d’ironie. On peut mieux comprendre dans ce cas pourquoi ces Français expatriés reviennent chez eux. Tout dépend ce qu’on recherche en quittant la France, et si l’on est sûr de le trouver. L’herbe est-elle plus verte ailleurs ?

Fuir ou aller vers ?

Il est compréhensif et justifié qu’il y ait de plus en plus de Français expatriés. C’est ce qu’explique d’ailleurs Philippe Bloch dans son livre : “Ne me dites plus jamais bon courage

– Ras le-bonbon de la mentalité française

Comment se fait-il que l’on continue à entretenir ce côté dégueulasse de défaitiste râleur à tendance pessimiste, ou cette culture qui est de toujours tout intellectualiser, toujours être dans la contestation pour ne pas dire la chia… cérébrale, toujours dans la joute verbale et le “oui, mais”, la critique facile et la moquerie continue digne de la cour du roi…

Cela dit de plus en plus de personnes préparent la révolution du mieux-être ! Y en a marre de la dépression collective sponsorisée par Benjamin Biolay.

– “Dis-nous d’où tu viens, on te dira si on te recrute”

Pas de piston, pas de boulot. 41% des Français associent le mot “piston” à la France contre seulement 13% aux États-Unis ou 8% à l’Italie. Aux yeux de 88% des Français, avoir des relations haut placées primerait même sur le talent pour trouver un emploi. #Tristessssse ! (L’express) C’est peut-être aussi pour ça que tant de gens (blogueurs) se rapprochent de ceux qui ont réussi… Je dis ça… Je le dis !

Et que dire de la fois où j’ai changé mon adresse sur le CV en mettant 78000 Versailles. Je suis passé d’une réponse positive sur dix à une sur trois. T’habites Versailles, tu deviens compétent ! Logicus dominicus ma gueule ! Avoir un boulot de qualité, c’est aussi difficile de trouver une nana intéressante sur adopte un mec. Adopte un chômeur est devenu une réalité.

– La morosité économique, sociale, politique, etc.

Je me demande parfois si ça n’arrange pas nos politiques d’entretenir cette morosité ambiante. C’est vrai après tout, ça pourrait très bien les arranger, eux qui font des lois pour laisser des traces de leur passage plutôt que de faire des lois pour faciliter la vie du peuple.

Les mentalités doivent changer ? C’est ça ? Et bien commencez par vous les nantis, et à vous taxez vous-même pour commencer, ensuite on prendra exemple. Vous imaginez si la transparence des notes de frais serait votée ? Ce serait là débandade !

Quand je repense à la députée Mona Sahlin qui avait dû démissionner pour quelques barres chocolatées réglées avec sa carte de crédit de fonction. En France, ils continuent d’exercer même quand ils sont repris de justice. Paye ta république bananière !

– Grève à répétition de la SNCF et temps de transport dégueulasses dans certaines régions.

Rien à dire, excepté que la SCNF nous souhaite toujours une bonne année 2002 et s’excuse du retard.

– Laisser aller générale et individualisme.

Je me souviens de l’époque où le proverbe africain “il faut tout un village pour éduquer un enfant” était encore valide.

Je me faisais engueuler par les passants, parce que j’appelais mes potes “ma couille”.

Maintenant les vieux se prennent des claques dans la tronche quand ils l’ouvrent.

– Racisme et racailles qui alimentent les voix du FN.

Je n’ai vu, aucune nana se faire traiter de “salope” au Québec ! En réalité ce sont les mecs les “salopes” !

Et ce ne sont pas que les types ghetto qu’il faut blâmer en France, mais aussi la France des années 50/60/70/80 qui n’a pas réfléchi aux conséquences que ça allait engendrer de parquer les gens dans des cités et d’être laxiste. Un peu à la même manière que le gouvernement américain à l’époque des essais nucléaires dans les années 50 et qui affirmait que ça n’était pas dangereux, sans se soucier des répercutions. On a laissé faire ça !

– Efficacité (ironie) de l’administration française connue même outre-Atlantique.

Monter une entreprise au Québec c’est simple et rapide. Voilà ! Ici tombé sur un fonctionnaire efficace, c’est aussi rare que de trouver un neurone dans le cerveau de JUL. A moins que l’administration française aimerait faire de la rétention d’informations une future discipline olympique.

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Ces français expatriés heureux d’avoir quitté la France et qui ne veulent plus y retourner !

– Je t’offre un pot ? Eh oui impôts

Impôts fiscaux
Impôts locaux
Impôts directs et
Impôts indirects
Impôts sur les grandes fortunes
Impôts même si t’as pas de tunes
Impôt sécheresse
Impôt richesse
Impôt nouveau
Impôt repos
Impôt recto
Impôt verso
Impôt sur le revenu
Impôt sur les revenants

Tout cet argent qu’ils sucent… La chanson des inconnus reste et restera toujours d’actualités !

Il est comme interdit de faire de l’argent en France ! Et ceux qui réussissent sont jalousés quand ils ne sont pas considérés comme des magouilleurs. J’exagère… ou pas ?!

  • Faut-il pour autant aller tenter sa chance ailleurs ?
  • Opter pour des conditions de vie qui nous conviennent ?
  • Vivre avec des personnes qui nous ressemblent ?
  • Chercher les très grands espaces ?
  • Vivre sous un plus beau soleil ?

Ces Français expatriés de plus en plus nombreux

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Ces français expatriés heureux d’avoir quitté la France et qui ne veulent plus y retourner !

A l’heure où le monde devient un village, de plus en plus de Français s’expatrient.

Selon une étude a prendre avec des pincettes :

“Au 31 décembre 2013, 1,643 million de Français expatriés enregistrés à l’étranger, dont 628 000 au sein de l’Union européenne, contre 1,427 million en 2008, soit une augmentation de 15 % en cinq ans.”

Que ça soit les bons chiffres ou pas des Français expatriés, on a tous dans notre entourage, de plus en plus de personnes qui s’expatrient à l’étranger ou devrais-je dire “qui s’exilent” ?

Un jour (au stage d’été) j’ai lu sur slate un commentaire d’un mec qui me rappela quelques histoires qui se sont passées autour de moi ou que j’ai pu voir dans des reportages.

“- Mon ami chercheur et postdoctorat, fils de diplomate, à Grenoble gagne 950 euros par mois sur 10 mois pour faire de la recherche. Vous croyez qu’il va attendre le décès de son chef de labo?
– Jules 22 ans et juste le bac, une entrée d’université ratée, part a Londres et trouve un emploi dans la semaine comme serveur, maitre d’hôtel dans les 9 mois, on l’envoie suivre des cours de management et il est nommé directeur dans l’année qui suit. Responsable d’un centre de profit.
– Fatia, Française d’origine comorienne, est diplômée de Sciences Po, mais on lui refuse tous les stages ainsi que tous les emplois. Trois ans après elle bosse toujours chez Mac Do à temps partiel et a passé le Bafa pour faire de l’animation de centres de loisirs….
– Ma petite cousine est diplômée en sciences d’une grande université marseillaise, avec sa thèse de doctorat en poche (plus les louanges du jury). Pendant l’année de son doctorat elle est démarchée par une grande université Californienne pour un poste de gestionnaire des post doctorants à Los Angeles. En France, elle est prise en stage d’été à l’hôpital pour faire la vaisselle dans le laboratoire d’analyse de l’hôpital et désinfecter les instruments. Où croyez-vous qu’elle est allée?

Réveillez-vous…”

Même si la France reste notre pays, et que ça reste un beau pays avec de nombreux avantages, on n’y est quand même bien, enfin je parle pour moi, (jusqu’à ce que je sature).

On s’expatrie pour changer de vie, pour vivre autre chose parce qu’on n’y trouve pas forcément son idéal là où l’on est. Peut-être justement qu’on est trop idéaliste, et qu’on attend autre chose du pays dans lequel on se trouve.

Je comprends ces Français expatriés. Et si je reste en France, je serai heureux de faire parti de ceux qui opteront pour une révolution, car faire du neuf avec du vieux avec des réformes n’a jamais fait évoluer un pays.

Une 6e république ce serait bien non ? (Ouais je suis extrême, mais on s’en câlisse !)

En attendant, mieux vaut faire partie des rats qui quittent le navire, ou couler avec ?

Je vous laisse avec cette vidéo. Cordialement !

Si vous voulez d’autres interviews de voyageurs, check this out .

Le blog de Lucie